La Tortue serpentine présente une morphologie caractéristique. Sa carapace, marron à olivâtre, est faiblement bombée et ornée de trois carènes parallèles. Le plastron est de petite taille et très échancré. La tête, particulièrement massive, est terminée par une mâchoire supérieure en forme de crochet. Deux barbillons sont présents sur le menton. La longue queue et les pattes sont ornées de grandes écailles et d’excroissances lui donnant un aspect crocodilien.
Longueur totale : 55 cm max. pour 30 kg ou plus.
Malgré sa grande taille, la Chélydre serpentine est difficile à contacter car très aquatique. Cette tortue s’expose peu au soleil et se contente de se placer à la surface, ne laissant émerger que les yeux et les narines. Très adaptable, cette tortue a probablement une préférence pour les eaux lentiques, végétalisées et peu profondes, mais semble s’accommoder d’eaux courantes.
La Chélydre serpentine est une tortue aquatique originaire d’Amérique du Nord. Elle est l’une des tortues dulçaquicoles présentant la plus large répartition latitudinale puisque son aire de répartition s’étend sur toute la moité est du continent depuis le sud des États-Unis jusqu’au sud du Canada. Les ventes de la Tortue serpentine ont été sans commune mesure avec celles de la Trachémyde écrite. Comme cette dernière, elle a été interdite de commercialisation à la fin des années 1990 mais de nombreux individus se retrouvent aujourd’hui à l’état naturel en France. En Nouvelle-Aquitaine, elle est régulièrement observée dans les marais du Haut-Médoc où sa reproduction est désormais avérée.
La Chélydre serpentine est une espèce exotique. Son impact potentiel sur la faune locale est inconnu. Elle fait l'objet depuis peu d'un programme d'études visant à affiner la connaissance sur sa répartition et sur l'utilisation fine de son habitat.
Non renseignée pour le moment
Testudo serpentina Linnaeus, 1758